Topic 7190194

DH//194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:08:28

 

 

© photo DH//Montage Digital

TOUR GUIDÉ

194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:08:28

Nous avons pris congé du banquet pour aller faire une promenade. Les administrateurs du quartier et le nouveau responsable des infrastructures nous ont introduits aux activités auxquelles nous sommes conviés selon un programme très diversifié. Nous avons apprécié ce tour guidé. Il y avait trop à voir pour connaître à fond toutes les ressources qui sont à notre disposition mais on peut voir que l’organisation du Taj-Projet est très élaborée. Nous serons dirigés dans chacune de nos sorties jusqu’à ce que nous soyons nous-mêmes assez familiers avec la géographie d’ici pour pouvoir la faire connaître à d’autres qui viendront après nous.

194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:17:53

Nous avons été stupéfiés de longer les murs très hauts qui semblent mener vers des entrées secrètes mais notre guide nous a révélé que la plupart de ces couloirs conduisent à des parking souterrains. Nous avons demandé à les visiter, et nous sommes descendus voir ces longs palais nocturnes peuplés de véhicules arrêtés, cordés le long des voies où les piétons vont entre les autos et les ascenseurs. Ceux-ci peuvent descendre jusqu’à cinq étages plus bas que le premier sous-sol. Chaque sous-sol a son propre sous-sol et plus bas nous descendons aussi profondément que là où sont allés les ingénieurs.

194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:20:40

Nous suivions le chef des ingénieurs qui nous a demandé si nous avions le courage d’aller encore plus bas. Je voulais pour ma part connaître les dangers de ces paliers aussi enfouis que les cavités où les mines de la terre ont pris naissance autrefois. Encourir un danger et  s’en sortir, seul ou avec l’aide d’un guide, procure le sentiment de l’avoir vaincu. Ce sentiment nous aide à croître. Sous ces couches toujours plus profondément creusées dans la terre, notre guide nous a dit qu’il fallait nous arrêter, car il redoutait que nous lui demandions d’aller visiter les égouts. Il nous a fait valoir les pour et les contre de cette randonnée insolite. Parmi les avantages, il y avait l’observation des machines d’épuration. Parmi les inconvénients, nous a-t-il dit, il fallait craindre l’obscurité prolongée, les pannes, et le risque de devoir marcher dans l’eau corrompue. Nous étions un trop grand nombre de visiteurs pour écarter le danger de nous disperser en sous-groupe et de nous perdre dans le dédale de tous ces sentiers corrompus.

194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:22:57

Mieux aurait valu de vous rendre, comme nous, sur les toits aérés au sommet des édifices. Nous avons visité les hauteurs. Pour y parvenir on nous a fait passer, nous aussi, dans des ascenseurs silencieux qui s’élevaient en se faisant propulser vers leurs hautes destinations par un système très élaboré fonctionnant avec de l’azote. Leur climatisation s’ajustait graduellement selon l’altitude des étages, en sorte que rendues là-haut, nous ne sentions pas le contraste. Nous n’aurions pas cru que nous étions en décembre en contemplant le panorama, car même si nos manteaux étaient légers, nous étions protégées par de grandes barrières transparentes et chauffées par des gaz faits exprès pour dissiper le froid ambiant.

194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:25:22

Nous étions à égalité des sommets découpés que nous pouvions voir au loin, qui avaient l’humilité des collines et la majestés des promontoires. Nous nous sentions apaisées à l’idée que ces montagnes, jadis des volcans, abritaient à présent des familles ayant fait le choix de vivre loin des échanges laborieux qui animent le centre-ville, pour avoir moins de bruit et moins de pollution, et pour jouir de la proximité des terrains de golf où les parents vont se délasser tandis que leurs enfants vont dans des écoles où les espaces verts sont infinis le long des autoroutes rendues invisibles par des murs artistiquement dressés; ils font oublier les camions, les conducteurs pressés, les autocars bondés, et de plus ils anesthésient le bruit que ce trafic infernal peut faire.

194Re://T7190 [Sindh/Song/Kapaali/Chandra/Gyanada/Indivar - Tour] post. 17-12-17 16:29:07

Tout ici, qu’on soit dans les profondeurs souterraines ou sur les sommets de verre où l’on peut dénombrer les gratte-ciel dont les étages les plus hauts sont à égalité de nos yeux, respire l’abondance et la longévité de la vie. Pendant que vous fréquentiez les cimes, nous avons goûté aux perfections de l’infra-terrestre. Des égouts si bien proportionnés dans leurs axes géométriques aux parois revêtues de béton neuf et résistant à l’usure laissent même entrevoir des eaux propres en apparence. Où les habitants d’ici enfouissent-ils leurs déchets? Nulle part: ils les recyclent. En suivant le cours des eaux qui vont vers les usines, on peut descendre dans de nouveaux escaliers où les ingénieurs nous ont fait entrevoir des eaux plus étalées encore, qui s’en allaient vers des filtres leur redonnant leur teintes bleu nuit. On nous a laissé entendre que nous étions au commencement d’un cycle qui alimentait une mare intérieure jouissant d’un éclairage naturel procuré par des roches vierges. Certains y viennent la nuit pour exercer leurs yeux, car il y aurait des prédictions à l’effet qu’ici le soleil pourrait disparaître pour une période indéterminée, pendant laquelle les sens inhérents à la vie seraient trop longtemps privés de chaleur et de lumière pour retrouver leurs fonctions premières une fois les longs mois d’hiver ayant cédé la place aux glaces fondantes d’avril.

 

SUITE

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Nous avons pris congé du banquet pour aller faire une promenade. Les administrateurs du quartier et le nouveau responsable des infrastructures nous ont introduits aux activités auxquelles nous sommes conviés selon un programme très diversifié. Nous avons apprécié ce tour guidé. Il y avait trop à voir pour connaître à fond toutes les ressources qui sont à notre disposition mais on peut voir que l’organisation du Taj-Projet est très élaborée. Nous serons dirigés dans chacune de nos sorties jusqu’à ce que nous soyons nous-mêmes assez familiers avec la géographie d’ici pour pouvoir la faire connaître à d’autres qui viendront après nous.

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Nous avons été stupéfiés de longer les murs très hauts qui semblent mener vers des entrées secrètes mais notre guide nous a révélé que la plupart de ces couloirs conduisent à des parking souterrains. Nous avons demandé à les visiter, et nous sommes descendus voir ces longs palais nocturnes peuplés de véhicules arrêtés, cordés le long des voies où les piétons vont entre les autos et les ascenseurs. Ceux-ci peuvent descendre jusqu’à cinq étages plus bas que le premier sous-sol. Chaque sous-sol a son propre sous-sol et plus bas nous descendons aussi profondément que là où sont allés les ingénieurs.

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Nous suivions le chef des ingénieurs qui nous a demandé si nous avions le courage d’aller encore plus bas. Je voulais pour ma part connaître les dangers de ces paliers aussi enfouis que les cavités où les mines de la terre ont pris naissance autrefois. Encourir un danger et  s’en sortir, seul ou avec l’aide d’un guide, procure le sentiment de l’avoir vaincu. Ce sentiment nous aide à croître. Sous ces couches toujours plus profondément creusées dans la terre, notre guide nous a dit qu’il fallait nous arrêter, car il redoutait que nous lui demandions d’aller visiter les égouts. Il nous a fait valoir les pour et les contre de cette randonnée insolite. Parmi les avantages, il y avait l’observation des machines d’épuration. Parmi les inconvénients, nous a-t-il dit, il fallait craindre l’obscurité prolongée, les pannes, et le risque de devoir marcher dans l’eau corrompue. Nous étions un trop grand nombre de visiteurs pour écarter le danger de nous disperser en sous-groupe et de nous perdre dans le dédale de tous ces sentiers corrompus.

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Mieux aurait valu de vous rendre, comme nous, sur les toits aérés au sommet des édifices. Nous avons visité les hauteurs. Pour y parvenir on nous a fait passer, nous aussi, dans des ascenseurs silencieux qui s’élevaient en se faisant propulser vers leurs hautes destinations par un système très élaboré fonctionnant avec de l’azote. Leur climatisation s’ajustait graduellement selon l’altitude des étages, en sorte que rendues là-haut, nous ne sentions pas le contraste. Nous n’aurions pas cru que nous étions en décembre en contemplant le panorama, car même si nos manteaux étaient légers, nous étions protégées par de grandes barrières transparentes et chauffées par des gaz faits exprès pour dissiper le froid ambiant.

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Nous étions à égalité des sommets découpés que nous pouvions voir au loin, qui avaient l’humilité des collines et la majestés des promontoires. Nous nous sentions apaisées à l’idée que ces montagnes, jadis des volcans, abritaient à présent des familles ayant fait le choix de vivre loin des échanges laborieux qui animent le centre-ville, pour avoir moins de bruit et moins de pollution, et pour jouir de la proximité des terrains de golf où les parents vont se délasser tandis que leurs enfants vont dans des écoles où les espaces verts sont infinis le long des autoroutes rendues invisibles par des murs artistiquement dressés; ils font oublier les camions, les conducteurs pressés, les autocars bondés, et de plus ils anesthésient le bruit que ce trafic infernal peut faire.

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Tout ici, qu’on soit dans les profondeurs souterraines ou sur les sommets de verre où l’on peut dénombrer les gratte-ciel dont les étages les plus hauts sont à égalité de nos yeux, respire l’abondance et la longévité de la vie. Pendant que vous fréquentiez les cimes, nous avons goûté aux perfections de l’infra-terrestre. Des égouts si bien proportionnés dans leurs axes géométriques aux parois revêtues de béton neuf et résistant à l’usure laissent même entrevoir des eaux propres en apparence. Où les habitants d’ici enfouissent-ils leurs déchets? Nulle part: ils les recyclent. En suivant le cours des eaux qui vont vers les usines, on peut descendre dans de nouveaux escaliers où les ingénieurs nous ont fait entrevoir des eaux plus étalées encore, qui s’en allaient vers des filtres leur redonnant leur teintes bleu nuit. On nous a laissé entendre que nous étions au commencement d’un cycle qui alimentait une mare intérieure jouissant d’un éclairage naturel procuré par des roches vierges. Certains y viennent la nuit pour exercer leurs yeux, car il y aurait des prédictions à l’effet qu’ici le soleil pourrait disparaître pour une période indéterminée, pendant laquelle les sens inhérents à la vie seraient trop longtemps privés de chaleur et de lumière pour retrouver leurs fonctions premières une fois les longs mois d’hiver ayant cédé la place aux glaces fondantes d’avril.

 

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Nous avons pris congé du banquet pour aller faire une promenade. Les administrateurs du quartier et le nouveau responsable des infrastructures nous ont introduits aux activités auxquelles nous sommes conviés selon un programme très diversifié. Nous avons apprécié ce tour guidé. Il y avait trop à voir pour connaître à fond toutes les ressources qui sont à notre disposition mais on peut voir que l’organisation du Taj-Projet est très élaborée. Nous serons dirigés dans chacune de nos sorties jusqu’à ce que nous soyons nous-mêmes assez familiers avec la géographie d’ici pour pouvoir la faire connaître à d’autres qui viendront après nous.

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Nous avons été stupéfiés de longer les murs très hauts qui semblent mener vers des entrées secrètes mais notre guide nous a révélé que la plupart de ces couloirs conduisent à des parking souterrains. Nous avons demandé à les visiter, et nous sommes descendus voir ces longs palais nocturnes peuplés de véhicules arrêtés, cordés le long des voies où les piétons vont entre les autos et les ascenseurs. Ceux-ci peuvent descendre jusqu’à cinq étages plus bas que le premier sous-sol. Chaque sous-sol a son propre sous-sol et plus bas nous descendons aussi profondément que là où sont allés les ingénieurs.

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Nous suivions le chef des ingénieurs qui nous a demandé si nous avions le courage d’aller encore plus bas. Je voulais pour ma part connaître les dangers de ces paliers aussi enfouis que les cavités où les mines de la terre ont pris naissance autrefois. Encourir un danger et  s’en sortir, seul ou avec l’aide d’un guide, procure le sentiment de l’avoir vaincu. Ce sentiment nous aide à croître. Sous ces couches toujours plus profondément creusées dans la terre, notre guide nous a dit qu’il fallait nous arrêter, car il redoutait que nous lui demandions d’aller visiter les égouts. Il nous a fait valoir les pour et les contre de cette randonnée insolite. Parmi les avantages, il y avait l’observation des machines d’épuration. Parmi les inconvénients, nous a-t-il dit, il fallait craindre l’obscurité prolongée, les pannes, et le risque de devoir marcher dans l’eau corrompue. Nous étions un trop grand nombre de visiteurs pour écarter le danger de nous disperser en sous-groupe et de nous perdre dans le dédale de tous ces sentiers corrompus.

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Mieux aurait valu de vous rendre, comme nous, sur les toits aérés au sommet des édifices. Nous avons visité les hauteurs. Pour y parvenir on nous a fait passer, nous aussi, dans des ascenseurs silencieux qui s’élevaient en se faisant propulser vers leurs hautes destinations par un système très élaboré fonctionnant avec de l’azote. Leur climatisation s’ajustait graduellement selon l’altitude des étages, en sorte que rendues là-haut, nous ne sentions pas le contraste. Nous n’aurions pas cru que nous étions en décembre en contemplant le panorama, car même si nos manteaux étaient légers, nous étions protégées par de grandes barrières transparentes et chauffées par des gaz faits exprès pour dissiper le froid ambiant.

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Nous étions à égalité des sommets découpés que nous pouvions voir au loin, qui avaient l’humilité des collines et la majestés des promontoires. Nous nous sentions apaisées à l’idée que ces montagnes, jadis des volcans, abritaient à présent des familles ayant fait le choix de vivre loin des échanges laborieux qui animent le centre-ville, pour avoir moins de bruit et moins de pollution, et pour jouir de la proximité des terrains de golf où les parents vont se délasser tandis que leurs enfants vont dans des écoles où les espaces verts sont infinis le long des autoroutes rendues invisibles par des murs artistiquement dressés; ils font oublier les camions, les conducteurs pressés, les autocars bondés, et de plus ils anesthésient le bruit que ce trafic infernal peut faire.

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Tout ici, qu’on soit dans les profondeurs souterraines ou sur les sommets de verre où l’on peut dénombrer les gratte-ciel dont les étages les plus hauts sont à égalité de nos yeux, respire l’abondance et la longévité de la vie. Pendant que vous fréquentiez les cimes, nous avons goûté aux perfections de l’infra-terrestre. Des égouts si bien proportionnés dans leurs axes géométriques aux parois revêtues de béton neuf et résistant à l’usure laissent même entrevoir des eaux propres en apparence. Où les habitants d’ici enfouissent-ils leurs déchets? Nulle part: ils les recyclent. En suivant le cours des eaux qui vont vers les usines, on peut descendre dans de nouveaux escaliers où les ingénieurs nous ont fait entrevoir des eaux plus étalées encore, qui s’en allaient vers des filtres leur redonnant leur teintes bleu nuit. On nous a laissé entendre que nous étions au commencement d’un cycle qui alimentait une mare intérieure jouissant d’un éclairage naturel procuré par des roches vierges. Certains y viennent la nuit pour exercer leurs yeux, car il y aurait des prédictions à l’effet qu’ici le soleil pourrait disparaître pour une période indéterminée, pendant laquelle les sens inhérents à la vie seraient trop longtemps privés de chaleur et de lumière pour retrouver leurs fonctions premières une fois les longs mois d’hiver ayant cédé la place aux glaces fondantes d’avril.

 

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